À la découverte de la vallée de Viñales, berceau du tabac à Cuba
[Extrait du carnet de voyage d’Anne-Laure, chef de produit chez Tierra Latina]
15 mai 2019
Après quelques jours passés à la Havane, ville coloniale résumant à elle seule les contrastes de Cuba, entre monuments délabrés et fraîchement rénovés, voitures anciennes aux couleurs vives et nuages de fumée, nous sommes heureux de retrouver le calme et la nature un peu plus à l’ouest du pays dans la magnifique vallée de Viñales. Classée au patrimoine mondial culturel de l’UNESCO, la Vallée de Viñales est une merveille : un mélange atypique de champs de tabac et de mogotes (pain de sucre en granit) entourée de montagnes.
L’air est légèrement plus frais, le rythme est lent, le rhum toujours aussi bon, nous sommes ravis de poser nos sacs à dos pour quelques jours dans ce cadre de rêve.
16 mai 2019
Aujourd’hui, nous partons avec Michel notre jinete (cow-boy cubain ou gaucho argentin !) pour une balade à cheval de 5 jeures au cœur de la vallée. Nous randonnons au milieu des champs et des cultures de tabac. Michel nous montre différentes variétés d’arbres, de plantes et de fruits. Il finit par nous cueillir de délicieuses mangues que nous dégustons sur le chemin. Petite pause dans une finca (exploitation agricole). C’est l’occasion de rencontrer Leo, qui nous explique le processus de production et de récolte du tabac. Ce fils et petit-fils de producteur nous montre les graines de tabac, le séchage des feuilles. Nous découvrons grâce à lui la technique de roulage des fameux cigares !
Nous repartons avec quelques cigares en poche et un avocat (tout juste cueilli), non sans avoir goûté la liqueur locale « Guayabita del Pinar », faite à base
d’un petit fruit sauvage typique de la région. Sur la route du retour, nous croisons un autre paysan. Il est occupé à labourer ses terres avec sa charrue et ses bœufs ! Je l’entends dire à notre guide qu’il va bientôt pleuvoir. Je le trouve bien pessimiste car le ciel est pourtant bleu et le soleil brille… Toujours faire confiance à un campesino (paysan) en terme de prévision météorologique. 10 minutes plus tard, nous galopons sous une pluie battante pour trouver au plus vite un abri. Cuba et ses contrastes… Nous rentrons chez Luis, dans notre casa particular (logement chez l’habitant) complètement trempés, mais ravis de cette journée riche en découvertes et en enseignements. Notre hôte nous accueille avec un mojito… Il est temps de goûter un fameux cigare de Leo !